Bienne-Ajoie: Un derby pour la reprise

Le HC Ajoie retrouve son meilleur ennemi, Bienne, ce soir à la Tissot Arena (19h45, MySports One). Un match de reprise pour les deux formations après une pause olympique bienvenue de part et d’autre.

Que ça doit leur faire du bien ! Les Ajoulots ont à nouveau gagné un match de hockey. Même deux de suite. Alors oui, ce sont des rencontres de préparation (contre Bienne 4-3 AP et Berne 5-2). Oui, les adversaires se sont présentés avec un cadre partiellement rajeuni, mais c’est égal. On imagine qu’après une série record de 18 revers consécutifs, le sentiment de pouvoir filer sous la douche avec un but de plus que l’adversaire a dû raviver le plaisir de patiner chez certains Jurassiens. Et c’est déjà pas mal au moment d’attaquer les dix derniers matches de la saison.

Côté ajoulot, l’engagement d’un nouveau coach a été repoussé à plus tard et c’est le directeur sportif Julien Vauclair qui officiera à la bande ce soir. Ceci sans doute jusqu’au terme de la présente saison. Signe encourageant dans le but de mettre un terme à la série de défaites en cours, Ajoie pourra compter sur quatre étrangers valides pour la reprise.

Nouvel étranger à Bienne

Bienne, pour sa part, a accueilli un nouvel attaquant étranger : l’international letton Miks Indrasis (31 ans). En provenance de l’Admiral Vladivostok, qui n’a pas réussi à se qualifier pour les play-off de KHL, l’attaquant est le sixième import sous contrat avec le club seelandais. Il amènera une dimension physique (1m90 et 90kg) ainsi qu’une bonne dose d’expérience, lui qui a disputé deux fois les Jeux olympiques et neuf championnats du monde. Avec le champion olympique finlandais Toni Rajala, Jere Sallinen et les deux défenseurs étrangers Yakovenko et Lööv, le staff seelandais devra trancher. Le sixième import sous contrat à la Tissot Arena, Lauri Korpikoski, est malade.

Par ailleurs, les hommes d’Antti Törmänen devront absolument resserrer les boulons de leur jeu défensif pour la fin de la saison. En effet, lors des sept dernières parties avant la trêve olympique, ils avaient encaissé presque quatre buts de moyenne par match. Un chiffre bien trop élevé pour une équipe qui veut viser le top 4, histoire de débuter les quart de finale de playoffs à domicile.

Jean-Philippe Pressl-Wenger