La nouvelle saison apporte avec elle son lot de surprises, mais pas seulement au niveau du classement. Petit tour d’horizon de ce que vous n’avez peut-être pas remarqué jusqu’à maintenant.
À l’exception de quelques couacs, il n’y a pas eu de scandales. Un phénomène qui s’explique peut-être par un plus grand laxisme des arbitres depuis l’harmonisation des règles avec celles de NHL. N’empêche que les zèbres ont récemment omis de signaler six pénalités majeures (Grassi, Rathgeb, Azevedo, Fohrler, Pouilly, Herzog). Des sanctions qui ont toutes été prononcées rétroactivement.
Ça commence à faire beaucoup. Tout comme la septième enquête à l’encontre de l’infâme Fabrice Herzog depuis 2015. Un triste sommet, même s’il est talonné de près par Tristan Scherwey (6) et Noah Rod (5). Outre sa dernière sanction de 5 matches, rappelons qu’Herzog a été suspendu 8 matches en février dernier pour avoir vicieusement « éteint les lumières » du pauvre Eric Blum.
Comme l’évoquait si bien Laurent Meunier dans Back Check : « S’il devait rendre des comptes sur la glace comme en NHL, ça le calmerait un peu ». De quoi regretter un certain Shawn Heins ?
La rumeur selon laquelle le GSHC « pensait » à Serge Pelletier pour remplacer Patrick Emond a fait quelques vagues même le principal intéressé affirme que son clan n’a jamais eu de contact avec le club. « On va bientôt m’annoncer comme candidat avec le Canadien de Montréal » ironise Sergio. Avant d’ajouter, en rigolant : « Les journalistes ont souvent une page d’avance sur nous ».
C’est peut-être le HC Lugano qui le regrettera. Car l’équipe navigue présentement en eaux troubles et Chris McSorley commence à réaliser que le hockey sous les palmiers est avant tout une affaire d’émotions. Même si certains observateurs parient sur le fait que c’est Hnat Domenichelli qui pourrait payer les pots cassés.
Mine de rien, Philippe-Michaël Devos a retrouvé « son » maillot jaune. Une couleur qui se marie d’ailleurs très mal avec le rose. Couleur à laquelle on finit par s’habituer même si certains puristes estiment que cela devrait être interdit par le règlement. Tout comme les affreuses publicités fluorescentes derrières les casques Davosiens.
Le réalisme offensif de Maxime Fortier a récemment aidé la troupe de Gary Sheehan à connaitre un weekend à 4 points. Des succès qui sont aussi survenus au moment où l’entraineur a décidé de modifier sa tactique en territoire défensif, passant d’une défensive homme pour homme à une couverture de zone. Un hasard ?
Au cours des séquences contrastées de Gottéron, on remarque que Walser, Marchon et Jörg n’ont marqué aucun but lors des huit défaites de l’équipe. De là à dire que la troupe Christian Dubé dépend de cette triplette, il n’y a qu’un pas qu’on pourrait franchir. Surtout à la vue du très long contrat de 5 ans accordé à « Walsy ».
La saga Yannick Herren bat son plein. À un point telle que la communication serait devenu impossible et que tout passerait désormais par son agent ou via les médias locaux. Car selon les déclarations de Dubé, le joueur engagé à la base comme spécialiste du powerplay serait incapable de jouer à 5 contre 5. On paye parfois cher pour apprendre.
Il y deux ans, c’était Noah Schneeberger. La saison passée, le combat de coq à la sauce fribourgeoise opposait Dubé et David Aebischer. Sous d’autres cieux et dans d’autres contextes professionnels, le mot « mobbing » aurait été prononcé depuis longtemps. Mais dans le monde du hockey, c’est un peu différent, car on vit dans une méritocratie. Ce qui permet de sauver l’honneur à tous les coups.
La saison mitigée du LHC en déçoit plusieurs. Ce qui laisse penser que les attentes étaient peut-être trop élevées… ou pas. En particulier pour ceux qui supposent que les sommes investies sont tellement gigantesques que les résultats seraient impératifs.
En début de saison, les prévisions de résultats pour le LHC ne tenaient pas compte de la grosse erreur de casting que représente Phil Varone et du départ de Josh Jooris. Mais elles nous rappellent surtout que la venue de Denis Malgin la saison passée fut un véritable don du ciel. Comme une sorte d’arbre qui cachait la forêt.
Même si les belles histoires autour du club sont rares dernièrement, le renouvellement du contrat de Joël Genazzi (avec son mea culpa), et celui de Guillaume Maillard, sont à placer dans ce rayon. Alors que celui-ci nageait en plein doute après sa grave blessure au genou, Guillaume s’est vu offrir une extension jusqu’en 2023 par Petr Svoboda avant le début de la saison. Une belle façon de rassurer l’athlète.
Mais ça, vous l’aviez probablement remarqué.
Bonne quinzaine à toutes et à tous !
Stéphane