Une finale de Lions

Zurich a évolué sur une autre planète contre Bienne et Zoug. Deux qualifications 4-0 avec une maitrise du jeu et des nerfs assez impressionnante. Une efficacité chirurgicale en attaque et un contrôle hors-norme en défense caractérisent cette équipe zurichoise qui n’a encaissé que quatre buts lors des cinq derniers matches, signant au passage trois blanchissages ! Alors, est-ce que Lausanne deviendra champion de Suisse ? Ce n’est pas impossible ! Est-ce que Lausanne peut devenir champion de Suisse ? C’est possible, mais il faudra être fort. Très fort. Très très fort ! 

Entre la fin de l’acte V du quart de finale perdu contre Davos et le début de l’acte VI, il s’est passé quelque chose chez les Vaudois. Exactement quoi, l’avenir ne le dévoilera sans doute jamais, mais ça ressemble à une prise de conscience qu’ils étaient qu’à une défaite d’être en vacances. Deux succès sans équivoque plus tard (5-2 et 3-0), les hommes de Geoff Ward se retrouvaient en demi-finale. La machine était lancée. Et bien lancée. Le LHC est désormais en finale après avoir écarté Fribourg-Gottéron (4-1). Reste désormais cette fameuse dernière marche pour décrocher le titre et succéder à Genève-Servette. Ce titre qui semble si proche et encore si loin à la fois…

Simon Hrubec

Les Vaudois devront tout d’abord compter sur un gardien parfait. Connor Hughes a livré la marchandise lors des 11 parties de playoffs qu’il a jouées avec 94,1% d’arrêts. Un taux incroyable ! Mais son futur vis-à-vis en finale a fait mieux lors de ces séries finales. Simon Hrubec culmine à 95,5% ! Les Lausannois devront également s’appuyer sur les situations spéciales. Être efficaces en jeu de puissance et hermétiques en infériorité numérique. Les statistiques du LHC dans ces deux domaines sont correctes (17,1% en PP et 78,3% en PK) alors qu’en face, les Zurichois survolent les débats (36% en PP et 88,2% en PK). 

S’il veut soulever la coupe, le LHC devra tout faire mieux que Zurich. A quatre reprises sur sept matches. L’envie est là. Le talent est là. La ferveur populaire est là. 

Que la fête commence et que les Lions entrent dans l’arène !

Jérôme Beuchat